“La Vie” est un récit utilisant la vidéo, d’après quatre notes extraites des Mémoires du deuil de Roland Barthes.

31 octobre 1977

Parfois, très brièvement, il y a un moment de vacuité – une sorte de torpeur – qui n’est pas un moment d’oubli. Ces moments me font peur.

24 juin 1978

L’intériorisation du deuil est presque inexistante. Cela signifie que l’intériorisation absolue est devenue la norme. Pourtant, toutes les sociétés raisonnables prescrivent et codifient l’expression du deuil. La désorganisation de notre société est telle qu’elle nie le deuil.

30 novembre 1977

À chaque « moment » de souffrance, je crois que c’est à ce moment-là que je comprends pour la première fois mon deuil. En d’autres termes : l’intégralité de la douleur.

26 novembre 1977

L’intériorisation du deuil est presque inexistante. Cela signifie que l’intériorisation absolue est devenue la norme. Pourtant, toutes les sociétés raisonnables prescrivent et codifient l’expression du deuil. La désorganisation de notre société est telle qu’elle nie le deuil.

Ce projet est profondément influencé par les mots de Roland Barthes et son expression du deuil. Cela résonne particulièrement avec le contexte contemporain et difficile pour les femmes en Iran. Les mouvements de la fumée sont une métaphore de la délicatesse, telles des femmes dansant pour ne pas oublier leur liberté.

Cette œuvre a été exposée à la galerie T Street de Birmingham en Angleterre, ainsi qu’à la galerie Sham de Téhéran en Iran, en collaboration avec la galerie Room Art Birmingham.

– 2023, Birmingham, Angleterre | Téhéran, Iran

Music par Soheil Peyghambari